Jadis un combat appelé « Palestine » s’est imposé à la nation arabe face aux gangs sionistes qui ouvraient la voie à l’établissement d’un Etat ennemi à nos portes, Israël. Aujourd’hui un nouveau combat s’impose à la nation, baptisé « lutte contre le terrorisme », face à Daech, acronyme de « l’?tat islamique en Irak et au Levant ». Jadis les gangs sionistes sont apparus pour mettre en œuvre en terre arabe un projet colonial parrainé par les grandes puissances de l’époque, projet qui prit forme grâce au traité Sykes-Picot et à la Déclaration Balfour adressée par le ministre britannique des Affaires étrangères au mouvement sioniste, sans oublier la Conférence de Paris qui regroupait les pays victorieux de la Première Guerre mondiale, le tout n’allant pas sans une certaine complicité arabe… Aujourd’hui les gangs de Daech sont internationaux, quoiqu’ils se soient coiffés d’un « calife » arabe, et ils comptent dans leurs rangs des terroristes « professionnels » de multiples nationalités, soutenus implicitement par certains pays, ceux-là mêmes qui bénéficient de leurs « réalisations » en matière de pillage des richesses pétrolières en Irak et en Syrie, ou trouvent avantage à la destruction des deux principaux pays de la région.
Les pratiques des gangs sionistes en Palestine, dont les plus dangereux furent Stern et Haganah à la veille de la création de l’entité israélienne, ressemblent aux procédés de l’organisation Daech, en particulier en Irak et en Syrie, mais aussi jusqu’en Libye, au Sinaï égyptien et dans certaines régions d’Afrique. Une rapide reconstitution des faits confirme encore la similitude avec l’occupation sioniste, qui se répandit en Palestine par le moyen de massacres organisés, d’opérations de destructions à l’explosif qui visaient à chasser la population autochtone pour s’approprier villes et villages, la remplaçant bientôt par des colons venus d’ailleurs. Même performance, mêmes méthodes chez Daech dont les scènes qu’il donne à voir visent à instiller la peur dans le cœur des habitants. Quelle étrange ressemblance avec l’image qu’offraient les sionistes de leurs massacres collectifs, n’épargnant ni les femmes ni les enfants. La peur est un moteur essentiel pour gagner la guerre, pour effrayer les populations abandonnées par l’Etat, dont les terres tombent pratiquement sans combat. Grâce aux scènes d’exécution devant les caméras, perpétrées aussi bien sur les musulmans que sur les chrétiens, et sur les plus pauvres en particulier, Daech et ses pratiques barbares ont fait fuir les peuples terrorisés, trouvant ainsi la voie libre pour ravir de grandes régions en Irak et presque la moitié de la Syrie, remportant des victoires éclatantes comme à Mossoul, ou symboliques comme à Palmyre, perle de notre histoire multimillénaire.
Daech est voué à la disparition… il aura néanmoins permis à l’esprit colonialiste et aux occupants de l’étranger, d’accourir pour sauver les Arabes, eux qui ne seront plus bientôt que de simples sujets vivant sous la tutelle de l’occupation israélienne. Alors pour ceux qui ne l’ont pas encore compris, l’équation est la suivante : Daech = l’Amérique + Israël.